Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

No Way Out

No Way Out
Publicité
14 mai 2005

Last Days - Critiques

Pas totalement enthousiaste, après le semi coma de Gerry : "Déjà que deux gars dans le désert il ne se passe pas grand choses, alors un gars tout seul dans une baraque...' Et bien j'aurais du rester sur mon préavis. Pas que je soit totalement rétif aux films de Van San, vu que ces plans-séquences qu'on pense totalement vide, en disent parfois plus long que les longs dialogues. Et évidement ils sont indispensable dans ce cas précis, si l'on veux exprimer (ou susciter) la solitude, ou ... l'ennui.

On retrouve des brides de réalisation de son 'Elephant' : Suivre un personnage de dos ou la répétition d'une même action sous différents points de vu (et contextes). Mais ci ces deux effets de style prenaient tous leurs sens dans les deux films précèdent (pas forcement par ordre chronologique), ils ne sont ici que des 'contrefaçons' mal fait : Gerry par sa longueur et ses plans caméra à l'épaule donnait le mal de mer (notamment ce plan ou ils marchent, filmé de profil) et la scénette multi vision d’ ‘Elephant’, prenait un autre sens.

Ici il est donc question d’un type, qui erre dans une maison délabrée. Autour de cette maison une foret, une rivière, une cabane, et une ligne de chemin de fer. Dans la maison, une bande de ‘pote’. Et comme visites, celles d’un agent des pages jaune, des scouts évangéliste, et un privé. Tous perdu. Blake vaque donc de lieu en lieu, prenant un bain ici, moglérant des vers inaudible, écrivant dans son journal, tentant de jouer de la musique, mais rien. Pas une seule fois une once de conviction. Et à part une bout de dialogue au téléphone, ou une allégorie du succès (‘discutable’), il n’est pas fait une fois ostensiblement référence à une réelle activité artistique, ou à une vie antérieur (plus) sociable. A tel point qu’à un moment on est en droit de se demander si ce type n’est pas tout simplement camé (comme Cobain certes, mais pas uniquement).

De plus les références au défunt chanteur de Nirvana, sont douteuses. Cheveux blonds longs, gilet de bûcheron, lunette de soleil, cure de désintox, clip de 1994, maison isolé, découverte du corps par un employé de maison,… Toutes ces références sont là, en gros plan, et sont le plus souvent totalement inutiles.

La réalisation reste prenante, mais le scénario est à revoir.

Publicité
Publicité
Publicité